Résumé de l'épisode
Le roi et sa cour assistent aux funérailles du Cardinal de Richelieu, célébrées en grande pompe.
Pendant ce temps, Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan chevauchent à travers la campagne, ils sont en route vers un mystérieux rendez-vous auquel le capitaine de Tréville leur a commandé de se rendre.
Alors qu’ils sont en pleine discussion sur la disparition du cardinal, ils remarquent un groupe de villageois qui s’apprêtent à pendre un individu dont le visage est dissimulé par sac. Ils décident alors de s’interposer. Le meneur du groupe leur explique que cet homme a froidement assassiné un aubergiste et qu’ils veulent le lui faire payer. Athos ordonne aux villageois de cesser cette exécution et de relâcher leur prisonnier, ils finissent par obéir avec réticence. Les Mousquetaires découvrent alors que l’homme qu’ils ont sauvé n’est autre que le comte de Rochefort, l’un des plus fidèles lieutenants du défunt cardinal et son homme à Madrid. L’antipathie entre les soldats et Rochefort est palpable et réciproque ; les choses ne s’arrangent pas quand ils découvrent que le mystérieux rendez-vous à l’auberge avait pour but de retrouver l’espion du cardinal qui ignorait la mort de son protecteur.
Lorsqu’il le découvre, Athos change d’avis et demande aux villageois de poursuivre l’exécution. Rochefort se débat et hurle qu’il détient des informations vitales pour le roi. Athos n’a d’autre solution que d’interrompre une fois de plus la pendaison. Les villageois ne sont pas d'accord et il s’ensuit une bagarre qui tourne rapidement à l’avantage des soldats. Rochefort en profite pour s’éclipser, il vole le cheval d’Athos et prend le temps de tuer de sang-froid le chef des villageois avant de s’enfuir.
Au palais, un événement important est sur le point de se produire, la naissance de l’héritier de la couronne est imminente.
Dans la forêt, Rochefort est rattrapé par les Mousquetaires et il se rend sans résistance.
Au palais, Louis XIII, très ému et très fier, fait la connaissance de son fils nouveau-né.
Alors qu’ils font route vers Paris, Rochefort explique qu’il a été capturé par les Espagnols et qu’il est parvenu à s’échapper durant son transfert vers Madrid. Lorsque les Mousquetaires lui demandent quelles sont les informations si importantes qu’il détient, il refuse de répondre.
A Paris, le roi, en présence de la reine, demande à Tréville de siéger au Conseil, afin de pouvoir éventuellement succéder au cardinal et devenir Premier Ministre. Tréville reste sans voix devant cette proposition inattendue. Il finit par la décliner pour le plus grand déplaisir du roi. Malgré l’insistance de la reine, le capitaine campe sur ses positions. Le roi très offensé par ce refus quitte la salle, furieux.
De retour dans ses quartiers, Tréville est rejoint par ses Mousquetaires et leur prisonnier, ce dernier refuse une fois de plus de dévoiler ses informations. Menacé d’être jeté en prison, Rochefort finit par révéler qu’il y avait un autre français dans la forteresse espagnole où il a été détenu. Cet autre prisonnier n’est autre que le général de Foix, que tout le monde pensait mort au combat après une bataille contre la Suède. Tréville et de Foix sont des frères d’armes et cette nouvelle bouleverse le capitaine. La principale inquiétude est que de Foix est le stratège qui a conçu les défenses militaires françaises contre l’Espagne et qu’il détient des informations capitales pour le royaume. Si l’Espagne parvient à les découvrir, c’est la sécurité du pays qui est compromise. Rochefort explique alors qu’il a un plan pour sauver de Foix et il demande à rencontrer le roi.
Devant sa maison, Constance est perdue dans le souvenir de sa rencontre torride avec d’Artagnan, mais sa rêverie est brutalement interrompue par son mari, qui lui rappelle très sèchement qu’ils ont été convoqués au palais par le roi en personne.
Dans la salle du trône, Rochefort reçoit un accueil très chaleureux de la part de la reine, qui rappelle qu’il a guidé ses pas avant son mariage avec le roi. L’audience est perturbée par l’irruption de Don Fernando Perales, l’ambassadeur d’Espagne qui exige qu’on lui livre Rochefort immédiatement. Le roi refuse, et Rochefort en profite pour frapper le diplomate. Humilié, ce dernier quitte la salle sous les rires. Rochefort demande alors au roi de s’entretenir avec lui en privé. Alors que la pièce se vide, Aramis tente d’échanger un regard avec Anne, qui l’évite de manière ostensible.
Constance et son mari patientent dans une antichambre et ils sont étonnés de voir entrer la reine. C’est elle qui les a fait venir au palais, et pour la plus grande déception de Bonacieux, c’est à Constance que la souveraine propose de devenir son messager et sa confidente, sur les recommandations de d’Artagnan. Constance accepte cette proposition avec joie. Alors qu’ils quittent le Palais, les Bonacieux rencontrent les Mousquetaires qui s’arrangent pour que d’Artagnan puisse parler quelques instants avec Constance. Celle-ci l’avertit de la haine que lui voue son époux et qu’il vaut mieux qu’il se tienne loin d’elle.
Dans les couloirs du palais, Aramis rencontre Marguerite, l’une des suivantes de la reine qui porte le dauphin dans ses bras. Il ne peut s’empêcher de s’approcher du bébé, malgré les réticences de la jeune femme. Athos qui a assisté à la scène rappelle à Aramis que si on apprend la vérité sur le véritable père de l’enfant, il s’agirait d’un acte de trahison qui entrainerait la chute de la reine.
Dans une crypte, Rochefort rencontre Perales en secret. Ce dernier met en doute la loyauté du comte envers l’Espagne et lui rappelle les engagements qu’il a pris en échange de sa liberté. Rochefort lui annonce que comme prévu le roi soutient le plan proposé pour secourir de Foix. Cette évasion va permettre à Rochefort de revenir en héros à Paris, de rentrer définitivement dans les bonnes grâces du souverain et de remplacer le cardinal. Le plan est de retourner en Espagne avec quelques mousquetaires où le gouverneur de la prison et ses soldats les attendront de pied ferme. Cette opération devrait donc au passage permettre à Rochefort de se débarrasser de quelques-uns de ses ennemis jurés. Perales n’a d’autre choix que d’accepter, avant de quitter la crypte, Rochefort assassine sans hésitation un inconnu qui avait eu la malheur d’entrer dans l’église pour prier.
Le lendemain, malgré l’hostilité affichée de Tréville et de ses hommes, Rochefort leur expose le plan qui a été approuvé par le roi. Le capitaine insiste pour que ce soit Athos qui prenne la tête de l’expédition, Rochefort se soumet à cette décision. Il explique qu’il envisage une infiltration dans la forteresse en se faisant passer pour un prisonnier que des bandits ramènent en prison. Ils le livreront alors au gouverneur Alvarez, et profiteront de la rencontre pour prendre ce dernier en otage et obtenir en échange la libération du général de Foix. Porthos fait alors remarquer que s’ils sont capturés sans leurs uniformes, ils risquent d’être pris pour des espions et exécutés. Malgré cette objection ce plan est finalement adopté. Ils ont conscience que s’ils ne peuvent faire échapper le prisonnier, ils devront le tuer pour l’empêcher de livrer les secrets qu’il détient.
En route pour l’Espagne, alors qu’ils campent pour la nuit, Rochefort raconte les tortures subies lors de sa captivité et avoue qu’il a plusieurs fois imploré la pitié. Athos lui rappelle qu’il ne doit pas se laisser guider par une vengeance personnelle, ils ont une mission à accomplir.
Arrivés en Espagne, Athos envoie d’Artagnan en éclaireur du côté de la prison. Porthos détecte la présence de soldats espagnols dans les parages, mais ils tombent dans une embuscade. Aramis et Porthos parviennent à en éliminer quelques-uns. De leur côté Rochefort et Athos se retrouve dans la ligne de mire d’un soldat espagnol. Après avoir eu une attitude ambigüe Rochefort, sauve Athos in extremis et blesse mortellement le soldat. D’après ses dernières paroles, il s’agissait d’une patrouille ordinaire, les Espagnols ne semblent pas au courant de la mission en cours.
D’Artagnan arrive au pied de la forteresse, il remarque un tunnel qui débouche sur un lac au pied de l’édifice. Il se jette à l’eau et nage dans la conduite, il se heurte à une grille, qu’il entreprend de découper. A bout de souffle, il se retrouve dans un puits creusé dans la cour du château. Il entreprend alors de remonter vers la surface. Malgré l’arrivée d’un garde, il parvient à entrer à l’intérieur de la forteresse. Il surprend alors une jeune femme qui s’apprêtai t à prendre son bain et qui se méprend sur le but de sa présence dans la pièce. Il lui explique le but de la mission, il se trouve face à Lucie de Foix, la sœur du général, qui est surprise d’apprendre que Rochefort est toujours en vie, et qu’ils ne sont qu’une poignée d’hommes.
Pendant ce temps, les Mousquetaires qui ont revêtus des uniformes espagnols poursuivent leur progression vers la prison.
Dans une salle, de Foix et Alvarez jouent aux échecs. Selon le gouverneur, dès que le général aura livré ses secrets, il sera libre de rentrer en France. Le militaire refuse de trahir son pays. D’Artagnan et Lucie font irruption dans la pièce et capturent Alvarez.
De leur côté, les Mousquetaires et leur « prisonnier » entrent dans la forteresse.
D’Artagnan explique au général que ses amis ne vont pas tarder à venir à la rescousse.
Les Mousquetaires demandent à livrer leur prisonnier au gouverneur en personne.
Alors que le temps passe, d’Artagnan se voit contraint d’envisager de tuer le général pour éviter toute trahison, mais ses camarades arrivent juste à temps. Lucie est furieuse, mais son frère lui explique que le soldat ne faisait que son devoir. De Foix refuse de quitter les lieux sans sa sœur et il faut donc trouver un moyen de sortir de la forteresse. Au passage, de Foix semble reconnaitre Porthos, il lui demande son nom, mais affirme ensuite qu’ils ne se sont jamais rencontrés.
La poursuite s’engage, le seul moyen de quitter les lieux est d’emprunter une sorte de panier relié à un système de cordes qui permet de traverser un ravin et qui sert d’habitude pour le ravitaillement. Sous les balles espagnoles et après quelques péripéties, le général, sa sœur, d’Artagnan, Porthos et Aramis et Alvarez parviennent à traverser. Ils sont rejoints par Athos et Rochefort.
Les fugitifs parviennent à s’échapper, mais le général a été blessé durant la bataille. Alors qu’ils approchent de la frontière, Alvarez qui devait être remis à Perales lors du retour à Paris tente de s’évader avec la complicité de Rochefort. Le gouverneur s’empare d’un cheval, mais le comte l’abat d’une balle en prétendant qu’il n’avait pas le choix.
De retour à Paris, le général très affaibli est accueilli chaleureusement par Tréville son compagnon d’armes.
Le roi se montre ravi de la réussite de Rochefort et le reçoit avec tous les honneurs à la cour, sous le regard ironique et vaguement dépité des Mousquetaires. En récompense, il est nommé capitaine des Gardes rouges.
De retour à la garnison, Lucie explique à d’Artagnan que la blessure de son frère s’est aggravée et qu’il est mourant. Ils finissent par s’embrasser sous le regard de Constance qui était venue prendre des nouvelles du général sur ordre de la reine. Alors que Lucie est repartie dans le bâtiment, d’Artagnan demande à Constance pourquoi elle a choisi de rester auprès de son époux. Constance lui répond qu’elle aurait eu à subir la honte et le mépris de sa famille et de ses voisins. D’Artagnan finit par lui dire qu’il n’aurait jamais pensé qu’elle était lâche. Bouleversée, Constance s’en va.
Un religieux vient voir Aramis et lui annonce qu’il a un message de la part du cardinal et qu’il doit le suivre. Athos les accompagnent jusqu’à un mausolée, dans lequel se trouve la tombe d’Adèle Bessette. Le prêtre leur explique que le Richelieu a fait assassiner sa maîtresse quand il a appris sa liaison avec Aramis. Il ajoute que le cardinal, même après sa mort, a fait en sorte que l’autre secret d’Aramis soit également révélé. L’inquiétude du Mousquetaire grandit, il craint pour son fils. Athos lui conseille de rester à distance de la reine et du dauphin.
Tréville est au chevet de son ami mourant. Le général lui dit qu’il a compris que Porthos est le fils de Belgard, l’un de leurs compagnons d’armes. Depuis que Tréville et de Foix ont abandonné la femme et de le fils de Belgard dans les bas quartiers de Paris, il n’a cessé de se sentir coupable. Tréville lui révèle que la mère de Porthos est morte de désespoir et que Porthos a rejoint le corps des Mousquetaires sans rien savoir de cette histoire. De Foix veut révéler la vérité à Porthos, mais Tréville s’y oppose, car ils ont juré à leur ami décédé de garder le secret.
Le lendemain, dans la cour de la caserne, les Mousquetaires se demandent qui va gouverner le pays et s’ils sont plus en sécurité malgré la mort de Richelieu.
Rochefort rencontre Perales en secret, il lui explique qu’il n’a pas eu d’autre choix que de tuer Alvarez pour protéger sa couverture. Il avoue que finalement les Mousquetaires sont bien plus coriaces qu’il ne le pensait. Mais maintenant, il peut utiliser l’affection que lui témoigne la reine pour installer la dissension avec le roi et faire tomber le pouvoir. Perales lui rappelle en partant qu’il est sous la surveillance espagnole.
... à suivre |