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Résumé de l'épisode
Le roi, très guilleret, revient d’une partie de chasse en compagnie des Mousquetaires. Malgré les objections d’Athos, il tient à absolument à aller voir de plus près à quoi ressemble la vie de ses sujets en se mêlant à eux incognito. Il ordonne à un serviteur de lui donner ses vêtements, ce dernier s’exécute, et voici donc Louis, accompagné de Porthos, Athos et d’Artagnan fin prêt pour expérimenter la liberté d’un anonyme.
Le roi a ordonné à ses soldats de se comporter avec lui comme avec n’importe quel autre citoyen et il est ravi de la situation, ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses compagnons de goguette. Dans une taverne, le roi assiste éméché et ravi au combat de Porthos contre un autre colosse. Une fois le combat terminé, il souhaite à son tour tenter l’expérience. Athos fait son possible pour l’en dissuader et surtout pour le convaincre de rentrer, mais Louis remarque une partie de cartes en cours et il s’installe pour y prendre part. Après une période euphorique, il accuse l’un des joueurs de tricherie, sous le regard de plus en plus consterné et inquiets de ses gardes. Les choses dégénèrent et une bagarre générale se déclenche. Athos demande à d’Artagnan de faire sortir le roi, qui assiste hébété à la scène. Sur les conseils de l’aubergiste, d’Artagnan l’entraine vers une porte à l’arrière de l’auberge.
Une fois hors de danger dans la rue, le roi ne peut s’empêcher d’exprimer sa satisfaction devant ce qu’il vient de vivre. Il a trouvé l’expérience parfaitement excitante, il n’a pas le temps d’en dire plus, il est assommé par un individu, d’Artagnan tente de se défendre mais il est rapidement mis hors de combat par plusieurs hommes.
Quelques instants plus tard, dans la rue, Porthos et Athos, recherchent le roi et leur camarade en vain, ils se sont volatilisés.
Au palais, alors qu’il rôde du côté des appartements de la reine, Aramis est surpris par Marguerite qui se méprend sur les raisons de sa présence : il est évident qu’elle n’est pas insensible à son charme. Le mousquetaire en profite et lorsque le dauphin se met à pleurer, il en profite pour l’accompagner auprès de l’enfant. Il parvient à calmer ses pleurs en le prenant dans ses bras sous l’œil attendri et un peu inquiet de Marguerite.
De retour à la garnison, Aramis est très fraichement accueilli par Tréville qui vient d’apprendre la disparition du roi. Il ordonne à ses hommes de tout faire pour le retrouver car le baptême du dauphin doit se dérouler le lendemain et il est hors de question que le souverain n’y assiste pas.
Les Mousquetaires se rendent à l’auberge pour y interroger le propriétaire, celui-ci prétend qu’il n’est au courant de rien, mais ses dénégations ne sont pas convaincantes et les soldats finissent par découvrir des traces de sang dans la ruelle et la porte dont la poignée a été sciée à l’extérieur. Ils retournent alors interroger l’aubergiste, de manière un peu plus « musclée ». Celui-ci finit par avouer qu’un inconnu le paie pour enivrer des clients et les faire sortir par la porte derrière l’auberge. Il prétend qu’il ne sait pas ce qui leur arrive ensuite, il suppose qu’ils sont dévalisés et jetés dans la Seine.
Au palais, Tréville annonce la disparition du roi à la reine et à Rochefort. La souveraine rend les Mousquetaires responsables mais Rochefort fait remarquer que lorsque le roi exige quelque chose il est difficile de le lui refuser. Tréville ajoute que le roi n’est pas seul, puisque d’Artagnan se trouve avec lui. La reine lui ordonne de retourner tout Paris pour retrouver son époux, en attendant, Rochefort suggère qu’on annonce que le roi est souffrant pour expliquer son absence. Une fois la reine et Tréville sortis, Rochefort se montre extrêmement menaçant à l’égard de Constance.
A la morgue, Simone Pépin est à la recherche de Pierre, son mari qui a disparu depuis quelques jours, mais de toute évidence le corps de son époux ne s’y trouve pas. Les Mousquetaires arrivent à leur tour à la morgue. L’homme qui veille sur les lieux les conduits, dans les profondeurs de la cave, à la recherche de cadavres qui pourraient être ceux des disparus. Ce dernier leur explique que les visites de personnes à la recherche de leurs proches se sont multipliées et qu’on ne retrouve jamais leurs corps. Ce sont en général des gens pauvres et les autorités ne semblent guère de soucier de la situation. Athos se rappelle alors que deux ans plus tôt un certain Sébastien Lemaître a été arrêté et condamné aux travaux forcés dans les colonies pour avoir mis en place un système de traite d’esclaves. Il kidnappait des gens qu’il vendait ensuite aux Espagnols qui les utilisaient dans leurs galères. Malgré leurs doutes, ils décident de suivre cette piste et rendent visite au frère de Lemaître qui est forgeron.
Celui-ci prétend que son frère n’est pas revenu à Paris, mais en furetant dans le forge, Aramis découvre des fers et des chaines dissimulés sous une couverture. Les Mousquetaires se montrent alors très convaincants pour inciter Bruno Lemaître à répondre à leurs questions.
Pendant ce temps, son frère Sébastien chevauche dans les bois, à la tête d’un groupe d’hommes enchainés. Dans la colonne, le roi ne cesse de reprocher à d’Artagnan de l’avoir entrainé dans ce pétrin. Louis veut absolument révéler son identité à leurs ravisseurs car il est persuadé qu’ils n’oseront pas lui faire de mal. D’Artagnan est persuadé du contraire et contre son avis, le roi interpelle Sébastien Lemaître. Mais à cet instant, épuisé, un prisonnier s’effondre. Malgré les coups de son kidnappeur, l’homme ne bouge pas, il s’agit de Pierre Pépin. Lemaître menace de le tuer si l’un des prisonniers ne le prend pas en charge. D’Artagnan propose alors de le porter pour le plus grand déplaisir du roi.
De retour à la garnison, les Mousquetaires apprennent à Tréville que Sébastien Lemaître, après avoir soudoyé un de ses gardes, s’est échappé avant d’être déporté aux Amériques et qu’il semble avoir repris son activité de traite d’esclaves en direction de l’Espagne. Il n’y a plus une minute à perdre pour essayer de trouver les navires qui doivent quitter les ports français en direction de ce pays.
Une visite chez un expéditeur les mène sur la piste d’un bateau espagnol qui doit quitter Honfleur le lendemain soir.
Bruno Lemaître se rend à la taverne où il avertit Gus, son tenancier, de la visite qu’il a reçue. L’aubergiste se montre très menaçant et il lui ordonne de ne pas retourner à sa forge et d’aller immédiatement prévenir son frère.
Tréville informe la reine, qui ne décolère pas, des résultats de l’enquête menée par ses hommes. Désemparée face à la situation, Anne finit par demander son avis à Rochefort. Celui-ci penche en faveur de laisser les Mousquetaires poursuivre leur travail. Constance tente de réconforter la reine.
Alors que Tréville quitte le palais, Rochefort le rejoint et lui demande de lui révéler tous les détails de l’affaire. Le capitaine lui dévoile ce qu’il sait de Lemaître et de ses activités. Il suppose que le criminel ignore l’identité de son prisonnier, on ne peut pas incriminer l’Espagne dans cette disparition. Rochefort feint alors de réitérer sa confiance à Tréville.
Une cavalière s’enfonce dans la forêt il s’agit de Milady. Elle observe la colonne de prisonniers qui progresse péniblement en contrebas. Ils font leur entrée dans un campement. D’Artagnan et Louis soutiennent Pierre Pépin qui semble inconscient. Ils sont poussés sans ménagement à part et enchainés ensemble. Lemaître entreprend alors de dévaliser ses prisonniers en les obligeant à lui remettre tous les objets de valeur qu’ils ont sur eux. Epuisé, Louis glisse le sceau royal dans le sac du bandit. Celui-ci apporte son butin à Milady qui l’attend dans une tente un peu à l’écart. Elle passe en revue les objets rapportés, parmi lesquels elle identifie le sceau royal. Elle demande alors d’où vient la bague, Lemaître lui indique Louis et d’Artagnan. Milady explique alors qu’ils ont un problème ; problème que Sébastien veut régler immédiatement en abattant ces deux prisonniers encombrants car il s’agit de toute évidence de gens de condition plus élevée que ses captifs habituels. Milady intervient alors et finit par le convaincre que ce serait dommage de se priver d’un gain probablement plus élevé en se débarrassant de ces deux hommes en pleine santé.
Rochefort rencontre Perales dans la crypte et lui raconte la probable capture du roi. Ce dernier y voit une excellente occasion de faire assassiner Louis XIII alors que Rochefort est favorable à une prise de pouvoir beaucoup plus progressive, notamment grâce à l’influence qu’il commence à avoir sur la reine. Les deux hommes ne sont pas d’accord sur la marche à suivre et l’ambassadeur en profite pour dire clairement à Rochefort tout le dégoût qu’il lui inspire et il lui rappelle au passage qu’il est à la solde de l’Espagne.
Au campement, Louis est effondré par la perspective d’être vendu comme esclave et Pierre Pépin lui raconte que les autorités ne font rien pour remédier à cette situation et que le roi est indifférent. D’Artagnan prend alors la défense du roi, qui est interloqué par ce qu’il entend. La conversation est interrompue par l’arrivée de Bruno qui annonce à son frère que les Mousquetaires sont à leurs trousses.
Au palais, Rochefort s’excuse auprès de Constance pour son comportement autoritaire et il tente de gagner sa confiance, mais celle-ci demeure sur ses gardes. Après cette tentative infructueuse, il tente de convaincre la reine d’écrire une lettre à son frère, Philippe le roi d’Espagne, pour que celui-ci lui apporte son soutien en cas de régence. La reine commence par refuser, car son mari le lui a interdit. Rochefort insiste en invoquant les intérêts du dauphin et ceux du royaume.
Au campement, Louis a été très perturbé par la conversation avec Pierre. Il explique à d’Artagnan qu’il sait qu’il n’est pas à la hauteur de son père Henri IV. Il explique aussi que ce qui lui fait le plus peur est l’idée de ne pas voir son fils grandir.
Perales de son côté rend visite à Gus l’aubergiste et lui révèle qu’il a livré sans le savoir le roi de France à son complice. L’ambassadeur lui recommande de faire en sorte de se débarrasser de ce prisonnier encombrant avant que la vérité éclate et qu’on découvre le rôle de l’aubergiste.
Au campement, Milady rend une visite nocturne à d’Artagnan. Elle le menace d’un pistolet, dont il s’empare sans difficulté après une brève conversation plutôt amère sur leur passé commun. En fait Milady a apporté les clés des fers qui les attachent et elle les libère. Elle n’a pas le temps d’ôter les chaines qui les relient au niveau des chevilles. Les deux hommes parviennent malgré tout à prendre la fuite.
A Honfleur, les Mousquetaires reçoivent la confirmation qu’un navire espagnol va bien lever l’ancre dans quelques heures avec la marée haute, une fois sa cargaison chargée. Les Mousquetaires ont donc atteint le port avant le convoi de prisonniers, qui doit bivouaquer dans les environs de la ville. Les soldats décident de poursuivre leurs recherches pour intercepter les trafiquants avant qu’ils arrivent au port.
Le lendemain matin, Sébastien furieux découvre que d’Artagnan et Louis ont disparu. Il se lance à leur poursuite avec quelques hommes. De son côté, Milady s’empare du butin et s’enfuit.
Dans la forêt, Louis est épuisé, et il est pris de panique quand il entend approcher leurs poursuivants. Il part en courant, lié par la même chaîne d’Artagnan doit le suivre et ils finissent par tomber tous les deux au fond d’un profond fossé. Ils n’ont pas le temps de se cacher, ils sont découverts par Sébastien.
Les Mousquetaires poursuivent leurs recherches et ils déjouent sans difficultés une embuscade tendue par Bruno et ses hommes. Celui-ci en s’enfuyant se retrouve la jambe coincée dans un piège. Il leur avoue que son frère fait bien de la traite d’esclaves et que s’ils le libèrent, il les mènera au campement.
Sébastien ramène les deux fuyards au camp, sous le regard consterné de Milady qui observe la scène à distance.
Gus l’aubergiste et ses hommes galopent à bride abattue vers le camp et il leur rappelle qu’il ne doit y avoir aucun survivant.
Pierre s’occupe de faire boire le roi, qui lui en est reconnaissant. Sébastien intervient et sous la menace les somme de révéler leurs identités. Le roi se dresse alors et décline sa véritable identité et il frappe le bandit. Avant que ce dernier réplique, Gus et ses sbires font irruption dans le camp en tirant des coups de feu sur tout le monde. Réalisant qu’il a été trahi par son complice, le trafiquant d’esclaves prend la fuite dans les bois.
Les Mousquetaires entendant les coups de feu, ils accélèrent leur course en direction du camp.
Dans les bois, Milady tombe sur Sébastien et elle l’abat sans difficulté et récupère le sceau royal que le bandit avait gardé sur lui.
Au campement, profitant du chaos général, d’Artagnan récupère les clés des chaines et libère Louis et Pierre. Alors qu’ils courent se mettre à l’abri, Pierre est touché et Gus l’achève d’une balle dans le dos. Le roi entraine d’Artagnan à couvert et ils ont la surprise de tomber sur Milady qui les attend avec des chevaux. Pendant ce temps Gus est furieux de ne pas avoir réussi à éliminer son complice Lemaître.
Au palais, après bien des hésitations et contre l’avis de Constance, la reine finit par céder à Rochefort et rédige une lettre pour demander de l’aide à son frère le roi d’Espagne. L’encre à peine sèche Rochefort s’empare de la lettre et assure qu’il va la remettre à l’ambassadeur d’Espagne.
Alors que d’Artagnan s’assure qu’ils ont semé leurs poursuivants, Milady et le roi entament une conversation qui tourne au numéro de charme La jeune femme prétend avoir été forcée à suivre la bande de brigands et elle déploie toute sa séduction pour Louis qui se montre très réceptif. Elle feint de s’évanouir pour mieux se retrouver dans les bras de ce nouveau chevalier servant et ils échangent un baiser. Le retour de d’Artagnan les oblige à se séparer. Il leur demande de se mettre à couvert car il a entendu le bruit de cavaliers, mais cette fois il s’agit des Mousquetaires. Athos est particulièrement atterré lorsqu’il reconnait celle que le roi leur présente comme la personne qui vient de lui sauver la vie. Les Mousquetaires tentent de faire valoir qu’elle a beaucoup à se faire pardonner, mais le roi ne veut rien entendre et accorde sur le champ le pardon royal à Milady. Celle-ci joue à l’ingénue et remercie humblement le roi de lui permettre ce nouveau départ dans la vie.
C’est à ce moment qu’ils sont découverts par Gus et ses hommes. Une fusillade commence, les Mousquetaires et Bruno Lemaître, à qui le roi a promis une grâce se chargent de neutraliser les bandits tandis que Porthos escorte le roi et Milady vers Paris. A l’issue de l’affrontement, d’Artagnan parvient à venger l’exécution de Pierre Pépin en tuant Gus.
A Paris, toute la cour est rassemblée pour le baptême royal, l’attente semble durer. La reine fait son entrée dans l’église, où elle est accueillie par Tréville. Perales ‘entretient en privé avec Rochefort, il est persuadé que son complot a fonctionné et que le roi est mort. Mais pour son plus grand déplaisir, Louis fait son apparition en habit d’apparat escorté par les Mousquetaires. La reine ne peut dissimuler son soulagement. Rochefort explique à Perales qu’il va garder la lettre de la reine en sécurité, car elle pourra s’avérer utile dans le futur.
Après le baptême le roi présente son fils à l’assemblée, Milady a assisté à la cérémonie maintenue à distance par les gardes.
De retour au palais et contrairement à sa promesse, le roi ordonne comme une faveur à d’Artagnan d’exécuter Bruno Lemaître. D’Artagnan refuse, il est un soldat et non pas un bourreau. Rochefort n’a pas les mêmes scrupules, il dégaine son épée et tue le forgeron comme preuve de sa loyauté sans faille. Cet épisode permet une nouvelle fois au roi de se plaindre du comportement des Mousquetaires qui ne cessent de le décevoir.
Une fois dans la rue Tréville tente de défendre l’attitude du roi qui serait dû selon lui à la peur et à la colère provoquées par cette mésaventure. Les soldats ne sont guère convaincus, mais ils ont une dernière mission à accomplir. Après avoir rassemblé l’argent qu’ils ont sur eux dans une bourse, ils se rendent chez Simone Pépin pour lui annoncer la mort de son mari. D’Artagnan lui raconte qu’il est mort en héros au service du roi et qu’ils sont là de la part du souverain pour lui apporter un dédommagement. La jeune femme éplorée les remercie, les Mousquetaires sont visiblement très émus.
